Implantation du relais Itinéris d’Opme

 

1  Des habitants pris en otages

Fin mars début avril 1999, les habitants de Jussat et particulièrement de la route d’Opme ou du chemin de Rizolle assistent, effarés, à la construction d’une tour de 35 m de haut.

En quelques jours  la station de radiotéléphonie, dite relais Itinéris d’Opme était construite, sur la commune de Romagnat, mais à quelques dizaines de mètres de la commune de Chanonat et donc du parc des volcans dénaturant le puy de Rizolle et le charmant village de Jussat.

 

Les riverains réagissent et s’adressent à Monsieur le Maire de Chanonat, et demandent l’inscription de cette question à la séance du conseil municipal du 13 avril 1999.

 

Lettre des riverains  le 10 avril 1999 Extrait :

 

« Alors que, depuis de longs mois, vos efforts portent sur la mise en valeur [projet d’aménagement du centre bourg de Jussat] et la protection de notre patrimoine comment pouvons nous, dans le même temps, accepter la contrainte de telles implantations qui transgressent toute logique de qualité de vie et d’environnement…

 

Déjà très profondément marqués par le passage d’une ligne EDF à haute tension sur notre commune, nous sommes également en droit de nous interroger sur les conséquences en matière de santé que peuvent

engendrer le conflit de telles installations… »

 

2  Un opérateur qui ne tient pas compte de ses engagements :

 

« LA CHARTE NATIONALE DE RECOMMANDATIONS ENVIRONNEMENTALES ENTRE L’ETAT ET LES OPERATEURS DE RADIOTELEPHONIE » Juillet 1999

 

Précise au titre des obligations des opérateurs de réseaux :

«- ils s’engagent à ce que le lieu arrêté pour l’implantation des équipements soit affiché de façon à ce que la population riveraine  ainsi que celles concernées par leur impact soient largement informées, conformément à la [ charte de concertation ] publiée en 1996 à l’initiative du ministère chargé de l’environnement. »

 

ni de la loi

 

Pour mémoire le code des postes et communications prévoit dans la loi du 26 Juillet 1996 que :

«l’installation des infrastructures et des équipements  doit être réalisée dans le respect de l’environnement et la prise en compte des lieux et dans les conditions les moins dommageables pour les propriétés privées et le domaine public ».

 

3      Le conseil municipal de Chanonat réagit : lettre du 14 avril 1999

destinataires     - Mairie de ROMAGNAT

- Direction Régionale de l’Industrie et de l’Environnement [DRIRE]

- l’Architecte des Bâtiments de France

-        Direction Régionale de l’Environnement [DIREN]

 

« …Le conseil municipal ne conteste pas la fonction de cette antenne En revanche la procédure utilisée pour l’implantation de cette antenne nous semble critiquable.

En effet des contacts avaient été pris en 1998 avec la société France Télécom pour le choix du site d’implantation de cette antenne. La discussion avait porté sur le Puy de Jussat et sur le Puy de Rizolle

sans que les conclusions de l’étude technique ne nous soient transmises ni que des précisions sur le type d’antenne nous soient données.

Une étude d’impact sur l’environnement et le paysage a t’elle été réalisée ? Vos services ont-ils été consultés ? »

4  Un maire qui n’a rien fait pour informer son « cher collègue » de CHANONAT qui reconnaît la nuisance engendrée par le pylône et regrette……

 

« comme vous que l’antenne  installée par France Télécom sur le Puy de Rizolle porte atteinte au paysage de la vallée de Chanonat

 

Lorsque j’ai donné l’autorisation d’implanter cette antenne en ce lieu j’avais reçu l’assurance

qu’une étude relative à son impact sur l’environnement serait préalablement menée.

 

Je reste donc à votre disposition pour analyser avec vous les moyens susceptibles de permettre d’éliminer ou d’atténuer la nuisance existante »

Romagnat le 19 Avril 1999

 

5  Des réponses qui montrent que  les services de l’Etat ne se donnent pas les moyens de contrôler l’application de textes qu’il a lui-même initiés.

 

-De la (DRIRE) :Direction Régionale de l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement (26 avril 1999)

 

« Ce sont les services de la DDE qui sont compétents pour l’instruction de tels dossiers, mes services n’étant pas sollicités. J’ai donc transmis votre courrier à qui de droit, afin que des précisions puissent vous être apportées sur le sujet »

 

-De l’agence des Bâtiments de France (27 avril 1999) qui demande des explications  à France Télécom :

 

«Je viens d’être informé de l’implantation récente…..A ma connaissance, le service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine n’a pas été consulté sur ce choix d’implantation. Or, ce secteur, bien que situé en dehors du périmètre de protection de Monuments Historiques des communes de ROMAGNAT (Château d’Opme) et de CHANONAT, reste  très visible de certains de ces édifices protégés.

Aussi compte tenu de la sensibilité environnementale particulière du site retenu, je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire connaître quels critères ont présidé à ce choix et quelles étaient, le cas échéants, les contraintes techniques qui ont imposé votre décision… »

 

- De la (DIREN) DIRECTION REGIONALE DE L’ENVIRONNEMENT (11 mai  1999)

 

«En conclusion, le développement rapide (sic) de la téléphonie mobile a décidé notre service, dès 1996, à mettre en place des réunions de pré-consultation sur tous les secteurs sensibles (parc régionaux, sites inscrits et classés ou à forte sensibilité paysagère…

La construction d’un pylône, que vous mentionnez sur la commune de ROMAGNAT , commune qui n’est pas inscrite dans le périmètre du parc des volcans ou dans un des secteurs sensibles mentionnés ci-dessus n’a pas fait l’objet d’une attention particulière, lors de nos réunions de pré-consultation, ce que nous ne pouvons que déplorer… »

…/…En dehors de  ces cas, les SDA et DIREN n’interviennent pas dans le cadre de l’instruction des permis de construire ou des déclarations de travaux. En conséquence ces services n’ont pas de recours en cas de non-consultation.

 

Où il convient de ne pas confondre « forte sensibilité paysagère » et « sensibilité environnementale particulière ».  Mais au fait  C’est quoi l’environnement !

 

Rappelons que ce pylône a été construit à quelques mètres de la commune de Chanonat et donc du périmètre du parc des volcans…

dans une zone ND : Protection absolue des sites et paysages…(voir § 7…)

 

Quant à la sensibilité particulière de certains riverains aux radiofréquences…...

-Le 21 Juillet : La (DDE) Direction Départementale de l’Equipement réagit à la lettre du maire de CHANONAT  que lui a transmise la D.R.I.R.E

 

Rappelant que  les strictes règles d’urbanisme ont été respectées

 

«  que lors de l’instruction de cette demande[déclaration de travaux établie par la DDE ] la Direction régionale de  l’Environnement (D.R.E) a été consultée et n’a émis (le 29 juin) aucune observation ou prescription particulière sur le projet présenté »

 

Cherchez l’erreur :

 

La DIREN      « En conséquence ces services n’ont pas de recours en cas de non-consultation »

 

La (DDE)     «Direction régionale de  l’Environnement (D.R.E) a été consultée et n’a émis (le 29 juin) aucune observation ou prescription particulière sur le projet présenté »

 

- Enfin le 2 juillet 1999 France Télécom  informe  le  maire de CHANONAT.

 

1)    Objectif : couvrir la vallée de Chanonat, améliorer la couverture de la Roche Blanche, du Crest et d’Orcet.

2)    Implantation au nord de la vallée pour éviter de perturber nos relais de Clermont.

3)    Localisation optimale : le Puy de Jussat [aussi vite écarté car] faute de boisement suffisant l’impact visuel aurait été trop fort.

4)    «… il s’est trouvé que l’implantation du relais, pour des raisons pratiques, était plus facile sur la commune de Romagnat.

5)    « ..il n’est pas dans la procédure d’envoyer une copie de ce dossier [déclaration de travaux] aux maires voisins nous pensions que l’ information fournie lors des démarches entreprises pour le choix du site étaient suffisantes. »

 

Rompez !

C’est donc France Télécom à la fois juge et partie…qui décide que

Pourquoi avoir écarté le puy de Jussat ; sous réserve de l’accord de toutes les parties : une petite tour maçonnée sur le puy de Jussat, moderne donjon, où les émetteurs remplaceraient les meurtrières aurait eu de l’allure…
 
France Télécom se préoccupe d’environnement à sa manière en construisant un pylône de 35 m, en lieu et place d’une  antenne située un peu plus en altitude et donc aux dimensions plus modestes. Mais les apparences sont sauves : le pylône sera peint d’une couleur mate, ce qui aura nécessité le recours à un architecte de la DDE….

 

Début 2001 des dossiers sont adressés au président de la région Auvergne et au conseiller général qui borneront leur action à celle de boîte à lettre.

 

Ecœurés, devant le mépris affiché par le maire de Romagnat, France télécom et par le laisser faire des services de l’Etat ; considérés comme des citoyens de seconde zone, pris en otages, les habitants de Chanonat (et tout particulièrement de Jussat) et leurs élus commençaient à se résigner jusqu’à ce que les riverains
prennent conscience, début 2001, qu’ils servaient aussi  de cobayes !

 

Céphalées, migraines - Troubles du sommeil - Tremblements nerveux - Troubles du rythme cardiaque

Surpression dans les oreilles, acouphènes, troubles attestés par un spécialiste et dus à des pics de hautes fréquences résultant d’interférences entre casque et station  de téléphonie mobile au cours d’ une écoute musicale

 

Rien de bien original, ce sont là quelques uns des troubles vécus  par certains riverains de stations de

radiotéléphonie un peu partout en France et répertoriés par le professeur
Roger Santini Docteur ès Sciences
Spécialiste de Bioenvironnement électromagnétique Villeurbanne (France)

professeur que l’on essaie de museler !

6      Dès lors les habitants de CHANONAT et leurs élus s’organisent et

agissent :

 

Réunions d’information et création de l’association

RIZOLLE

ENVIRONNEMENT

SANTE

inscription au JO le 14 Juillet 2001

 

 

Lancement d’une pétition exigeant :

 

a)    Le déplacement du pylône Itinéris implanté sur le puy de Rizolle , en un lieu suffisamment éloigné de toute habitation ou zone constructible; afin de mettre les habitants à l’abri des effets biologiques recensés par les études épidémiologiques en cours ou à venir ; effets qui risquent d’être aggravés par la présence de la ligne haute tension.

 

b)    Que, d’une manière générale, toute nouvelle installation susceptible de nuire à l’environnement et à la santé publique fasse l’objet d’une information-consultation des habitants de la commune.

 

Cette pétition a recueilli en octobre 2001 plus de 250 signatures : la quasi totalité des habitants de Jussat ou encore 18% de la population de la commune de CHANONAT.

 

Le maire de CHANONAT prend une mesure conservatoire sous la forme d’un arrêté : 3 juillet 2001

 

ARTICLE 1ER « Il est interdit d’implanter un équipement de radiotéléphonie ou une antenne émettrice sur le territoire de la commune de CHANONAT à moins de 300 mètres de toute habitation, de tout bâtiment recevant du public et de toute zone constructible »

 

ARTICLE 2 : «  Cette interdiction sera allégée ou au contraire renforcée selon les évolutions apportées par la législation ou les conclusions des rapports d’expertise en cours ou à venir »

 

A peine promulgué cet arrêté fait l’objet d’une requête en annulation devant le tribunal administratif par : La société ORANGE FRANCE SA en août 2001

La société BOUYGUES TELECOM   en janvier 2002

 

Oubliée « LA CHARTE NATIONALE DE RECOMMANDATIONS ENVIRONNEMENTALES ENTRE L’ETAT ET

LES OPERATEURS DE RADIOTELEPHONIE »..

 

Et ce n’est pas quelques maires (une trentaine en France) qui vont nous empêcher de faire ce que bon nous

semble…

 

Le mépris continue

 

Le 21 Janvier 2002 : Rencontre de Rizolle Environnement Santé  avec le maire de Romagnat.

 

Cafouillage délibéré depuis le 11 Décembre sur les dates, les  heures de rendez-vous, les membres de l’association attendus.

 

Aucune réponse satisfaisante sur les 4 points soulevés :

- l’absence d’information  en direction des riverains et de la municipalité de Chanonat,

- le non respect de l’environnement et d’une distance de précaution,

- l’implantation précise du pylône.

 

Le terrain a été loué à France Télécom dans le cadre d’une convention jusqu’en 2012 moyennant une redevance annuelle modique de 1829 € (152€ / mois). « Et si toutes les précautions n’ont pas été prises je ne suis pas responsable. » (Parce qu’il y avait des précautions à prendre ; est-ce un aveu ?)

 

« Et à l’époque personne n’a protesté » c’est en quelque sorte le : pas vu pas pris…

Oublié le :

« Je reste donc à votre disposition pour analyser avec vous les moyens susceptibles de permettre d’éliminer ou d’atténuer la nuisance existante »

Romagnat le 19 Avril 1999

 

7      Rizolle Environnement Santé continue ses investigations et découvre que..

 

Ce relais a été construit sur la parcelle 769  qui fait partie des biens de la section des habitants d’OPME parcelle située dans une zone ND qui au regard du plan d’occupation des sols était une Zone de protection absolue des  sites et paysages. Voilà pourquoi cette antenne s’appelle le relais Itinéris d’OPME.

 

Les habitants d’Opme n’en ont rien su …. Le maire, avec l’autorisation de son  conseil, a signé en leur nom un bail avec France Télécom louant  une partie de leurs biens pour 12 ans  moyennant une redevance annuelle de 1829 € (ne devrait-elle pas revenir à la section ?) afin que cet opérateur puisse construire son relais.

 

Puisqu’ il n’existe pas à OPME de « commission syndicale » élue et  chargée de gérer les biens et les droits de la section, le maire peut agir en leur nom. Ce pouvoir a quand même ses limites et certaines décisions nécessitent l’accord des deux tiers des électeurs de la section, convoqués par le représentant de l’état dans le département :

- dans le cas d’une vente, mais il ne s’agit ici que d’une location

- lorsque, selon les termes même  du code général des collectivités locales, la décision du

maire aboutit à un changement d’usage des biens de la section.

 

Certes dans certaines parties des zones ND, sont possibles « les constructions à usage d’équipements collectifs correspondant aux superstructures techniques d’intérêt général ». Autoriser une telle construction destinée à un usage privé (le service de radiotéléphonie n’entre pas dans le service public des télécommunications) ne constitue-t-il pas un changement d’usage des biens des habitants d’Opme?

 

Le règlement de cette même  zone ND (article 11) stipule  que « les constructions doivent présenter un aspect compatible avec le caractère ou l’intérêt des lieux avoisinants, du site ou du paysage » (sic).

Qui doit en juger, les services de l’Etat, la municipalité de ROMAGNAT, les habitants d’OPME ?

et que dire des Jussatois qui vivent dans ces lieux ?

 

8      Les mesures :

 

Qu’à cela ne tienne, on va prendre des mesures, non pas pour réguler le développement de la radiotéléphonie, non, on va mesurer les champs électromagnétiques dans les habitations les plus proches.

Mesures demandées le 17 février 2001 par le maire de CHANONAT, promises par France Télécom en mars 2001 et dont nous attendons toujours la mise en œuvre…en avril 2002.

Mesures, nous promet France Télécom, réalisées par une société indépendante, pas trop quand même, il faudra qu’elle soit inscrite auprès de l’Agence Nationale des Fréquences…. organisme tout à fait officiel chargé d’accorder un avis technique à l’installation des antennes relais et qui fait le forcing auprès des maires  en leur faisant parvenir une plaquette où l’on peut lire :

 

« Un argumentaire relatif à la santé est souvent mis en avant par certains pour justifier, vis à vis de l’installation d’une station de base dans le voisinage, une hostilité qui paraît, en réalité, motivée par des considérations d’esthétique et d’environnement » l’environnement voilà l’ennemi….

 

Déjà sous- citoyens, otages, cobayes les riverains sont en plus des simulateurs s’ils parlent de leurs problèmes de santé.

 

Des mesures, mais par rapport à quelles normes?

 

Celles recommandées par la commission européenne, 41 volts par mètre pour les émissions en 900 Mhz et à 58 volts par mètre pour les émissions en  1800 MHz ; alors que d’autres pays ont cru bon de renforcer la sévérité de leurs normes nationales face au laxisme des normes européennes.

 

§       Soit en limitant l’intensité maximale : 6V/m (6volts par mètre) en Italie et Russie, 4V/m en Suisse prochainement 0,6 V/m en Autriche.

 

§       Soit en imposant une distance minimale par rapport aux stations relais : Pays de Galles 500 m .

 

Alors que l’utilisation de la technologie qui doit prendre le relais (sic) UMTS multipliera par 3 la puissance des antennes.

 

Dans une lettre datée du 14 mars 2002, France Télécom propose des mesures sur 2 sites (pour un peu on en oublierait qu’il s’agit d’habitations où résident d’honorables site-oyens). Il  paraît que ça coûte cher…

Il fallait y penser avant  d’ériger un pylône aussi proche de maisons.  Ce nombre nous paraît notoirement insuffisant en raison du caractère chaotique de la propagation de tels champs et de la présence d’une ligne haute tension à proximité. Les riverains pris au piège entendent que soit respecté leur droit à une information aussi complète que possible d’autant plus qu’ils participent largement, comme d’autres contribuables, au financement du développement de la téléphonie. 1400 millions de francs seront investis en 3 ans dont 30% pour le Massif Central, soit 500 millions par l’Etat, 500 millions par les collectivités locales et  400 millions par les opérateurs pour quelques centaines d’ antennes payées à 70% par les contribuables. (source La Montagne)

 

Aux dernières nouvelles ; en raison  du contentieux entre France Télécom et le maire de Chanonat à propos de l’arrêté municipal ces mesures ne peuvent être réalisées.

 

Par ailleurs proposer des mesures n’est-ce pas pour les opérateurs un moyen de masquer la réalité. Ceux-ci sont prêts à admettre, du bout des dents, les effets biologiques du portable pour en tirer argument et prétexter  l’innocuité des antennes (dont l’intensité du rayonnement est moindre, mais s’exerce 24 h sur 24 h) et la nécessité de les maintenir à proximité des habitations (sinon il faudrait augmenter la puissance des portables).

 

Plutôt que de revoir les choix industriels qui président à l’implantation des antennes et échappent au contrôle des citoyens, les opérateurs préfèrent rejeter la responsabilité sur le consommateur s’il ne fait pas un bon usage de son portable. Pourtant dans les 2 cas il s’agit des mêmes ondes et les effets biologiques, qu’il s’agisse des portables ou des antennes, sont similaires.

 

Des recherches prouveraient que nos organismes seraient sensibles aux niveaux de champ, même faibles, autour des antennes.

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